aus der Revue Technique 4/1958
Théodore Gehlen naquit à Eich le 8 janvier 1891, d’une vaillante famille d’entrepreneurs. Il est décédé le 29 août dernier et a été enterré en toute intimité au cimetière de Weimerskirch.
A l’instar de son cousin Nicolas Gehlen, son aîné de vingt ans, un ancien de l’Ecole Centrale des Arts et Manufactures de Paris, il resta dans les traces de ses aïeux. Après ses études secondaires, Théodore Gehlen entra à l’Ecole Polytechnique d’Aix-la-Chapelle, où il obtint le diplôme d’ingénieur en 1915. Il fit ses débuts de carrière dans les Usines Paul Wurth à Luxembourg et entra ensuite, jusqu’à la fin de la guerre, chez Weise & Freytag à Strasbourg. En 1919, le jeune ingénieur fut appelé à Paris par les Usines Bringer et, plus tard, à la maison Froment & Clavier. Théodore Gehlen ne quitta Paris qu’en 1945 après la 2e guerre mondiale.
Entre les deux guerres, de 1920 à 1940, Théodore Gehlen, infatigable voyageur, a travaillé sur les chantiers les plus divers, allant de l’Amérique du Sud à la Turquie. Là, il a collaboré, de 1931 à 1933, à la construction d’un nouvel Hôtel de l’Ambassade de France. De 1940 à 1944, son activité a été paralysée, ce bon patriote n’ayant pu se plier à aucune concession à l’égard de l’envahisseur. De retour au Pays, en 1945, il est entré dans l’entreprise que dirige avec tant de compétence son ami Emile Nennig, et il y resta jusqu’à sa retraite, en 1955.
Les membres de l’Association Luxembourgeoise des Ingénieurs et Industriels ainsi que ses nombreux amis ressentent vivement la disparition de cet excellent collègue et expriment leurs condoléances émues à sa famille.
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