PAQUET, François (1874-1950) Erster Ingenieur bei der AAA

Student in Aachen zur Zeit der Gründung des AV d’Letzeburger. Erster Ingenieur bei der Gesellschaft der Versicherung gegen Arbeitsunfälle.

Leben

François Paquet war aus Garnich, er wurde am 9/10/1874 dort geboren. Bei der Einschreibung an der Hochschule gab er den Beruf seines Vaters mit “Gerber” an1. Laut der Nekrologie des Ingenieur- und Industriellenvereins, absolvierte er die Mittelschulstudien in Diekirch.

Als Student

Laut der Nekrologie ALII schreibt er sich 1895 in Aachen ein, er erhält dort die Matrikelnummer 1037. Die Mitgliederliste des Vereins der Chemiker und Hüttenleute nennt dagegen das Jahr 1894/95, als das Jahr in dem er sich ihnen angeschlossen hätte. Vielleicht schrieb er sich ja erst zum Ende des WS ein? Auf jeden Fall gehören diesem Verein noch weitere Luxemburger an, wie Leo Hemmer, Wilhelm Raters, Otto Spoo und Simon Spedener. Er tritt 1896 wieder aus dem Verein aus.
Da François Paquet erst 1899 in Aachen abschliesst, könnte er Gründungsmitglied des A.V. d’Letzeburger 1897 gewesen sein.

Berufsleben

Siehe Nekrologie unten.

Familie

Aus der Todesanzeige die seine Familie im Luxemburger Wort aufgab2, wissen wir dass er Eugénie Hess geheiratet hatte und zwei Kinder hinterliess: Jean et Andrée.
Aus der Todesanzeige vom 01.06.1931 von Gustave SCHOPEN, der wohl seine Schwägerin geheiratet hatte, wissen wir dass er mit Edgar HESS verwand ist, der in den 1910er Jahren in Aachen studiert hat.3

Quellen

Nekrologie in der Revue Technique 1950-4

Auf den Seiten 223-224.

François PAQUET
1874 – 1950
François Paquet naquit à Garnich le 9 octobre 1874. II fit ses études secondaires à Diekirch et fréquenta l’Ecole Polytechnique à Aix-la-Chapelle de 1895 à 1899 et y obtint le diplôme d’ingénieur-métallurgiste. Tout jeune ingenieur, il rallia notre Association (1901) dont il fut l’un des plus anciens membres.
Il commença sa carrière aux hauts-fourneaux de la S. A. des Hauts-Fourneaux de Rodange (1900 à 1904); devint ensuite ingénieur aux hauts-fourneaux de l’Aachener Hütten Aktienverein à Esch-sur-Alzette, l’actuelle Arbed Terre Rouge (1904 à 1907). De là il passa à l’étranger, fut -chef de service des hauts-fourneaux de la Société Sambre et Moselle à Montigny­sur-Sambre (1907 à 1911) ; il fut appelé ensuite au poste de directeur de l’usine Sambre et Meuse à Calais (1911 à 1914). Quand la première guerre mondiale mit fin à son activité dans cette usine, ·il vécut pendant un certain temps à Namur où il prit la représentation de la Société de construction de fours à coke « Simplex » de Bruxelles.
Le 1ier juillet 1922 François Paquet entra au service de l’Association d’assurance contre les accidents, section industrielle, à Luxembourg. C’était l’époque où l’Europe se débattait dans les crises de l’après-guerre et nos chantiers de travail voyaient chaque jour de nombreux accidents. Mais c’était aussi- l’époque où dans nos régions la conception, moderne de la lutte contre les accidents à commençait prévaloir: La prévention technique des accidents n’était -plus considérée comme un accessoire, mais comme une partie intégrante de toute organisation industrielle pouvant et devant contribuer à augmenter le rende­ment du travail.
Le comité-directeur de l’Association d’assurance contre les accidents avait compris quels services certains un ingénieur diplômé, qui aurait acquis son expérience au contact direct avec la réalité technique, pourrait rendre aux travailleurs et aux entreprises industrielles du pays. Et ainsi François Paquet fut le premier ingénieur de l’Association.
II se mit immédiatement à la tâche. Nous le voyons tantôt sous terre dans les minières de fer, tantôt au haut des hauts-fourneaux, sur les échafaudages des nouvelles constructions, dans les ateliers du serrurier et du menuisier. Il a l’œil partout, trouve le danger caché, y attire l’attention et, qui plus est, fait comprendre le problème à l’ouvrier comme au patron, les déterminant à faire les changements nécessaires pour éliminer les dangers dans les installations, dans les méthodes de travail.
Mais nous voyons aussi François Paquet stimulant au cours de conférences l’initiative des travailleurs, suscitant par des contacts ·personnels l’intérêt des patrons et directeurs des grandes entreprises. Au bureau il adaptait avec adresse et doigté aux conditions spéciales de notre pays les nouvelles idées de prévention et élaborant de nouvelles prescriptions préventives contre les accidents.
Nous voyons enfin François Paquet comme président de l’Office de Patronage des victimes d’un accident du travail, conseillant et encourageant paternellement les victimes d’accident, cherchant et trouvant pour eux un emploi correspondant à leurs capacités et aptitudes restreintes.
Toutes ces tâches faisaient appel à la nature généreuse de François Paquet ; pour lui ce fut une mission à laquelle il voua tout son zèle, ses connaissances, son expérience, toute la force de son âge mûr.
Le résultat ne se fit pas, attendre: le nombre et la gravité des accidents diminuaient. En 1939 lorsque François Paquet atteignit la limite d’âge et prit sa retraite-il vit avec satisfaction que le nombre des accidents n’atteignait pas même la moitié de celui de 1928. Et il ne peut y avoir de doute qu’une part décisive de ce mérite -appartient à François Paquet qui a ainsi rendu des services inappréciables aux travailleurs, aux établissements industriels, à sa propre administration, à l’économie de notre pays.
François Paquet restait actif encore à la retraite, il s’adonnait à des travaux de recherches et faisait des expertises. Malheureusement au cours des dernières années sa santé commençait à fléchir. Au mois d’avril il eut une attaque cardiaque et il s’est éteint le 31 octobre 1950.
A Madame Paquet, à ses enfants et à sa famille, l’Association Luxembourgeoise des Ingénieurs et Industriels exprime les condoléances les plus· sincères.
G.T.

Fussnoten

  1. Hochschularchiv der RWTH , Akte: 10165/95 []
  2. Avis Mort. 5 Page 5. In: Luxemburger Wort, 1950. Jg., nº 307 (03.11.1950), p. 5.
    [Digitised by the National Library of Luxembourg, https://persist.lu/ark:70795/tqtc35/pages/5/articles/DTL554]

    Il a plu au Tout-Puissant d’appeler à une meilleure vie notre bien-aimé et regretté époux, père, beau-fils, frère, beau-frère, oncle et cousin
    Monsieur François PAQUET
    époux de Eugénie Hess
    Ingénieur dipl.
    pieusement décédé le 31 octobre 1950, à l’âge de 76 ans, muni des Secours de notre Mère la sainte Eglise.
    L’enterrement a eu lieu dans la plus stricte intimité. Le service funèbre sera remplacé par des messes basses.
    De la part de Mme François Paquet-Hess et de ses enfants Jean et Andrée et des familles parentes et alliées.
    Beggen, Vianden, Garnich, Bruxelles, Esch-Alzette et Luxembourg, le 3 novembre 1950.
    2614

    []

  3. Avis mortuaire.. In: Escher Tageblatt, 1931. Jg., nº 152 (01.06.1931), p. 4.
    [Digitised by the National Library of Luxembourg, https://persist.lu/ark:70795/hcfnzz/pages/4/articles/DTL387]

    Avis mortuaire.
    Madame Gustave SCHOPEN, née Maria M HESS et son fils Robert;
    Monsieur et Madame Vict. HESS-SINNER
    Monsieur et Madame Louis Jack FRANK-SCHOPEN et leurs fils Alfred et Willy
    Monsieur et Madame François PAQUET – HESS et leurs enfants Jean et Andrée;
    Monsieur et Madame Arthur HESS-REUTER
    Monsieur et Madame Edgar HESS-GOEDERT et leurs enfants Fernande et Andrée;
    Mademoiselle Léontine HESS
    Monsieur Adolphe HESS;
    Mademoiselle Florentine HESS et les familles apparentées
    ont la profonde m douleur de faire part de la perte irréparable qu’ils viennent d’éprouver en la personne de
    Monsieur Gustave SCHOPEN
    Architecte,
    leur bien-aimé époux, père, beau-fils, frère, beau-frère, oncle et cousin,
    décédé inopinément à Villingen (Baden), le 31 mai à 3 heures du matin à l’âge de 40 ans.
    L’enterrement aura lieu à Esch-sur-Alzette, 11 mercredi, le 3 juin à 4 heures de l’après-midi.
    Le service funèbre sera célébré en l’église M du Sacré-Cœur (frontière), jeudi, le 4 juin M à 9 heures du matin.
    1669 Esch-sur-Alzette, Vianden, Stolberg (Rhld), H et Beggen, le 1″ juin 1931.
    Cet avis tient lieu de faire part

    . []