Aus Revue Technique No. 3, mai-juin 1926.
La nouvelle de la mort inopinée du camarade Joseph Flohr, décédé subitement le 15 mars 1925, à l’âge de 47 ans, a produit dans la grande famille des ingénieurs un effet foudroyant.
Après avoir quitté le poste de directeur de l’Aciérie de Rodange et après avoir dirigé, après la guerre, la reprise des aciéries de Mont-Saint-Martin, M. Joseph Flohr allait donner, dans de vastes entreprises suscitées par son initiative personnelle, la mesure de ses riches capacités et de son indomptable énergie. On n’avait qu’à l’aborder pour s’apercevoir que tout son être respirait une joyeuse et féconde activité. Et pourtant ce travailleur infatigable ne se laissait pas absorber par sa profession et par les affaires. En véritable fils de son père, que ses soucis professionnels n’avaient pas empêché de devenir un animateur partout où il avait passé, il voulait vivre d’une vie large et intense, et pour celaIl se voua au culte de la musique avec un zèle et un amour qui n’avait d’égal que la profondeur et l’affection qu’il vouait à sa famille. Il n’y a pas d’amateur de musique à Luxembourg qui ne s’associe au deuil où sa disparition soudaine a plongé ses proches et ses amis.
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