Aus: Revue-Technique 4/1958 (October-Dezember 1958)
Un destin cruel s’est acharné sur les frères Pfeiffer. La fatalité a voulu que Marcel suivit son cadet Raoul, jour pour jour, dans un intervalle de deux années. Marcel Pfeiffer s’est éteint le jour de la Fête-Dieu dans les premières heures de la matinée.
Tandis que Raoul avait hérité des qualités qui ont fait de sa maman la tête de la Caisse de Maladie de la Métropole du Bassin Minier, Marcel était ingénieur au fond de l’âme. Ayant commencé sa formation professionnelle à l’Institut Electrotechnique de l’Université de Nancy, il alla cueillir son parchemin à la Technische Hochschule Aachen où il obtint le titre d’Ingénieur-Electricien en 1927.
Après un premier stage à la Société des Hauts Fourneaux` et Aciéries de Differdange-St.-Ingbert-Rumelange et un second à la Société d’Eclairage, de Chauffage et d’Installations sanitaires (SOCLAIR), Marcel entra le 11 juin 1931 à la Société de Transport de l’Electricité du Grand-Duché qu’il ne devait plus quitter. Demeurant à pied-d’oeuvre, il consacrait tout son temps à la station de transformation de Sotel-Belvaux.
Au moment où les âmes les mieux trempées risquaient de s’égarer dans l’effarement général, Marcel est resté bon patriote sans accepter la soumission.
Sa loyauté et son caractère jovial étaient unanimement reconnus. De ses amis et collègues il avait l’estime et l’affection. A toutes ces qualités il joignait celle d’un homme de cœur.
« Nicht unser Hirn, sondern unser Herz denkt den grössten Gedanken ».
Aussi la mémoire de Marcel Pfeiffer restera-t-elle bien vivante dans le souvenir de tous ceux qui l’ont connu.
Sa disparition prématurée est cruellement ressentie par son épouse et par toute sa famille.
Les Ingénieurs Luxembourgeois s’associent au regret suscité par son décès et expriment à ses proches leurs respectueuses condoléances.
J. Kl.
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